vendredi 24 février 2017

Pourquoi l'Afrique , un exemple la Guinée conakry et le Maroc

En Afrique, le Mali est le 3ème pays producteur d’or après l’Afrique du Sud et le Ghana. En plus du métal jaune, le sous-sol malien renferme du fer, de la bauxite, de l’uranium et même du pétrole selon plusieurs indices. La Guinée Conakry, à son tour, est un scandale géologique .

Le sous-sol guinéen renferme de l’or disséminé sur toutes l’étendue de son territoire. Mais les principaux gisements sont concentrés vers les parties Nord-Est et Sud-Est du pays. La principale société productrice de ce or est la Société Aurifère de Guinée.

En plus de l’or, le pays produit aussi du diamant dans sa partie Sud à Kindia, à une centaine de Km de Conakry, la capitale.

La Guinée produit également de l’uranium dans sa partie Sud-Est et dans la région du Fouta. Dès 1963, la 1ère usine d’aluminium en Afrique fut implantée en Guinée, plus précisément à Fouria, relié à Sangeredi par le Chemin de Fer via le Port de Conakry.

Le problème de ces deux pays -comme toute la sous région et du continent- est une incapacité des structures actuelles à gérer cette richesse naturelle et à stabiliser les états et les chaînes de productions , les infrastructures d’évacuations et sociales sont les maillons faibles du système . Pour l’évacuation des minéraux, la capacité du Port de Conakry est très faible, comparée à celui de Dakar ou d’Abidjan.

La production dans les industries extractives demande une main-d’oeuvre qualifiée qui fait défaut à la Guinée.

Le pays a donc une obligation de réhabilité son réseau routier et ferroviaire vétuste entre Kankan et le Niger, son réseau Télécom . Il doit également renforcer les capacités de ses ressources humaines , de même pour le Mali.

La faible gestion des ressources naturelles dans la durée sont aussi des défis auxquels la Guinée et le mali se doivent de surmonter.

On le sait, les ressources naturelles ne sont pas renouvelables. Dans leur exploitation, il faut penser aux générations futures , c'est pour cette raison le royaume chérifien tend la main à ses frères , multiplication des visites a haut niveau, coopération sud-sud dans une logique gagnant gagnant , le Maroc a entamé depuis quelques années une politique africaine basée sur la coopération Sud-Sud et sur le partenariat public-privé qui a donné de bons résultats en Afrique de l'Ouest.

C'est aussi un atout pour défendre les causes nationales dans les capitales africaines pour avoir un poids contre les ennemis de l'intégrité territoriale du pays , contre les terroristes séparatistes du polisario et pour déraciner le terrorisme international du continent pour notre sécurité et celle de nos partenaires mais aussi propager un islam des lumières ouvert , moderne,  du juste milieu sunnite malékite marocain, ainsi gagner en notoriété religieuse dans les populations musulmanes et même chrétienne dans la population sub-saharienne.

Cette coopération profie aux deux parties, les ressources dans les pays partenaires,  les fonds et  le savoir faire du maroc , permet de concevoir des projets stratégiques qui créent des emplois , de la valeur ajoutée et de la richesse pour les deux pays , une véritable dynamique économique qui pousse les entreprises marocaines a recruter au pays et chez les partenaires .

En multipliant les marchés l'économie du pays s'améliore,  elle progresse en faisant de Casablanca,  tanger ... des plaques tournantes des services et du maroc en général  un relais international de l'économie mondiale au niveau du continent , ceci a un impacte sur les infrastructures de l'état, les formations , le pouvoir d'achat du peuple puisque les opportunités s'offre a lui directement ou indirectement.

Dans cette conquête de l'Afrique sub-saharienne plusieurs marocains s'y installent, y étudient à l'image des concitoyens à  dakar  , ils y trouvent un relais à leurs business et surtout les  petits commerçants à abidjan, Libreville ou conakry  dans un cadre exceptionnel sécurisé par l'état marocain grâce aux conventions , la présence des organismes étatiques nationaux sur place , les grandes entreprises et à la diplomatie .

mercredi 8 février 2017

La semi privatisation de l'éducation une solution radicale et efficace

Quel serait le chemin pour redresser le mammouth de l'enseignement  ?

Certains disent que le super mammouth de l’enseignement est la dernière armée soviétique du monde.
Il se révèle qu’il y a de plus en plus de faux boursiers qui encombrent certaines universités. L’administration, en fait, ne les contrôle pas. Certes la bourse n’est pas suffisante pour vivre, mais il peut s’ajouter de petits boulots ( centres d'appels par exemple  ) . C’est un triste exemple pour les étudiants sérieux qui existent tout de même.

Cela se traduit au moment des examens. Les faux boursiers étant de faux étudiants n’ont rien à faire de l’examen. De la sorte, dès le début de la séance un flot continu sort de la salle en remettant des pages blanches, l’essentiel étant d’avoir fait acte de présence pour justifier la bourse.
La récente accélération est sans doute corrélée au chômage. La bourse joue le rôle d’assurance-chômage et assure la couverture sociale que les boulots complémentaires parfois bien payés ne donnent pas.

La privatisation de l’enseignement dans le cadre de partenariat public privé des universités et écoles seraient le seul moyen de refonder le système.  Elle ne saurait, toutefois, être envisagée  car les syndicats et la majorité populiste , seuls propriétaires réels du mammouth, s’y opposent férocement.

Les résultats, indépendamment de l’effet de ruine évoqué plus haut, sont fortement négatifs. Sur le plan de la réussite scolaire et de l’apprentissage des fondamentaux, le Maroc n’est pas dans les meilleurs classements . Parallèlement la qualité s’est écroulée non seulement par développement de l’illettrisme mais aussi par baisse générale de tous les niveaux. En première année d’université et indépendamment des faux étudiants signalés plus haut, certains présumés vrais étudiants ne savent pas vraiment lire, à savoir comprendre ce qu’ils lisent.

La fausse idéologie du « bac plus tant» joue un rôle formidablement destructeur dans tout le corps social. Pourquoi ne pas aller à un bac plus vingt pour ensuite faire valoir des droits acquis à une pré-retraite ?

L’obligation scolaire prolongée abusivement  décourage des élèves imperméables aux études abstraites et les empêche d’aller vers les enseignements professionnels où ils auraient trouver leur avenir.

Force est enfin de constater que sous l’influence de gauchistes de populistes et syndicats , les manipulateurs du mammouth ont diffusé des idéologies délétères depuis des décennies , comme l'enseignement gatuit  obligatoire , nouvelle fausse idole du monde contemporain , alors la veritable solution serait non pas de vendre l'école publique mais plutôt créer une jointventure public privé

Cette proposition n'est ni un gros mot ni une galéjade d'ailleurs en évoquant l’école, nous couvrons évidemment tout l’ensemble éducatif Marocain . Il rassemble des millions d’élèves et étudiants ainsi qu'un nombre considérable  d’enseignants. Un objectif raisonnable pour un peuple soucieux du bien commun qui serait de privatiser à moitié  ce mammouth. Si on se limite aux aspects économiques, les avantages seraient immenses. J’ai souvent montré que toute privatisation diminue les dépenses de moitié avec en sus l’amélioration de la qualité des services rendus. Plus la fonction à privatiser est importante plus il s’impose de la faire.

Le budget de l’Éducation nationale est de plusieurs millions de dirhams et l’importance de l’enjeu est immense. Vu l’énormité du mammouth des étapes seraient nécessaires, alors comment sen débarrasser ?

La collaboration public privé  pourrait commencer par le bon scolaire qui permettrait aux parents de s’adresser à l’école de leur choix ceci dans une saine concurrence. L’absence du bon scolaire est une véritable punition infligée aux parents qui choisissent l’éducation de leurs enfants et qui doivent payer deux fois : une fois par les impôts et ensuite en payant sur leurs deniers l’école de leur choix.

La mise jointventure public privé au stade  des universités serait relativement facile à faire. L’incroyable prospérité des universités américaines indépendantes avec la grande qualité de leur formation est bien connue. Les universités Marocaines  trouveraient les capitaux nécessaires pour se développer et retrouver le chemin de l’excellence. La création de jointventure public privé  , certains lycées  pourrait suivre et la suite s’enchainerait par étapes successives.

Si ce rêve ne se réalise pas, le mammouth risque de mourir à petit feu dans sa mauvaise graisse. Les principales victimes seront les moins favorisés qui ne savent pas ou ne peuvent pas échapper à son emprise. Les plus fortunés, les plus chanceux et les plus talentueux trouveront des solutions.

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