En Afrique, le Mali est le 3ème pays producteur d’or après l’Afrique du Sud et le Ghana. En plus du métal jaune, le sous-sol malien renferme du fer, de la bauxite, de l’uranium et même du pétrole selon plusieurs indices. La Guinée Conakry, à son tour, est un scandale géologique .
Le sous-sol guinéen renferme de l’or disséminé sur toutes l’étendue de son territoire. Mais les principaux gisements sont concentrés vers les parties Nord-Est et Sud-Est du pays. La principale société productrice de ce or est la Société Aurifère de Guinée.
En plus de l’or, le pays produit aussi du diamant dans sa partie Sud à Kindia, à une centaine de Km de Conakry, la capitale.
La Guinée produit également de l’uranium dans sa partie Sud-Est et dans la région du Fouta. Dès 1963, la 1ère usine d’aluminium en Afrique fut implantée en Guinée, plus précisément à Fouria, relié à Sangeredi par le Chemin de Fer via le Port de Conakry.
Le problème de ces deux pays -comme toute la sous région et du continent- est une incapacité des structures actuelles à gérer cette richesse naturelle et à stabiliser les états et les chaînes de productions , les infrastructures d’évacuations et sociales sont les maillons faibles du système . Pour l’évacuation des minéraux, la capacité du Port de Conakry est très faible, comparée à celui de Dakar ou d’Abidjan.
La production dans les industries extractives demande une main-d’oeuvre qualifiée qui fait défaut à la Guinée.
Le pays a donc une obligation de réhabilité son réseau routier et ferroviaire vétuste entre Kankan et le Niger, son réseau Télécom . Il doit également renforcer les capacités de ses ressources humaines , de même pour le Mali.
La faible gestion des ressources naturelles dans la durée sont aussi des défis auxquels la Guinée et le mali se doivent de surmonter.
On le sait, les ressources naturelles ne sont pas renouvelables. Dans leur exploitation, il faut penser aux générations futures , c'est pour cette raison le royaume chérifien tend la main à ses frères , multiplication des visites a haut niveau, coopération sud-sud dans une logique gagnant gagnant , le Maroc a entamé depuis quelques années une politique africaine basée sur la coopération Sud-Sud et sur le partenariat public-privé qui a donné de bons résultats en Afrique de l'Ouest.
C'est aussi un atout pour défendre les causes nationales dans les capitales africaines pour avoir un poids contre les ennemis de l'intégrité territoriale du pays , contre les terroristes séparatistes du polisario et pour déraciner le terrorisme international du continent pour notre sécurité et celle de nos partenaires mais aussi propager un islam des lumières ouvert , moderne, du juste milieu sunnite malékite marocain, ainsi gagner en notoriété religieuse dans les populations musulmanes et même chrétienne dans la population sub-saharienne.
Cette coopération profie aux deux parties, les ressources dans les pays partenaires, les fonds et le savoir faire du maroc , permet de concevoir des projets stratégiques qui créent des emplois , de la valeur ajoutée et de la richesse pour les deux pays , une véritable dynamique économique qui pousse les entreprises marocaines a recruter au pays et chez les partenaires .
En multipliant les marchés l'économie du pays s'améliore, elle progresse en faisant de Casablanca, tanger ... des plaques tournantes des services et du maroc en général un relais international de l'économie mondiale au niveau du continent , ceci a un impacte sur les infrastructures de l'état, les formations , le pouvoir d'achat du peuple puisque les opportunités s'offre a lui directement ou indirectement.
Dans cette conquête de l'Afrique sub-saharienne plusieurs marocains s'y installent, y étudient à l'image des concitoyens à dakar , ils y trouvent un relais à leurs business et surtout les petits commerçants à abidjan, Libreville ou conakry dans un cadre exceptionnel sécurisé par l'état marocain grâce aux conventions , la présence des organismes étatiques nationaux sur place , les grandes entreprises et à la diplomatie .