mercredi 8 février 2017

La semi privatisation de l'éducation une solution radicale et efficace

Quel serait le chemin pour redresser le mammouth de l'enseignement  ?

Certains disent que le super mammouth de l’enseignement est la dernière armée soviétique du monde.
Il se révèle qu’il y a de plus en plus de faux boursiers qui encombrent certaines universités. L’administration, en fait, ne les contrôle pas. Certes la bourse n’est pas suffisante pour vivre, mais il peut s’ajouter de petits boulots ( centres d'appels par exemple  ) . C’est un triste exemple pour les étudiants sérieux qui existent tout de même.

Cela se traduit au moment des examens. Les faux boursiers étant de faux étudiants n’ont rien à faire de l’examen. De la sorte, dès le début de la séance un flot continu sort de la salle en remettant des pages blanches, l’essentiel étant d’avoir fait acte de présence pour justifier la bourse.
La récente accélération est sans doute corrélée au chômage. La bourse joue le rôle d’assurance-chômage et assure la couverture sociale que les boulots complémentaires parfois bien payés ne donnent pas.

La privatisation de l’enseignement dans le cadre de partenariat public privé des universités et écoles seraient le seul moyen de refonder le système.  Elle ne saurait, toutefois, être envisagée  car les syndicats et la majorité populiste , seuls propriétaires réels du mammouth, s’y opposent férocement.

Les résultats, indépendamment de l’effet de ruine évoqué plus haut, sont fortement négatifs. Sur le plan de la réussite scolaire et de l’apprentissage des fondamentaux, le Maroc n’est pas dans les meilleurs classements . Parallèlement la qualité s’est écroulée non seulement par développement de l’illettrisme mais aussi par baisse générale de tous les niveaux. En première année d’université et indépendamment des faux étudiants signalés plus haut, certains présumés vrais étudiants ne savent pas vraiment lire, à savoir comprendre ce qu’ils lisent.

La fausse idéologie du « bac plus tant» joue un rôle formidablement destructeur dans tout le corps social. Pourquoi ne pas aller à un bac plus vingt pour ensuite faire valoir des droits acquis à une pré-retraite ?

L’obligation scolaire prolongée abusivement  décourage des élèves imperméables aux études abstraites et les empêche d’aller vers les enseignements professionnels où ils auraient trouver leur avenir.

Force est enfin de constater que sous l’influence de gauchistes de populistes et syndicats , les manipulateurs du mammouth ont diffusé des idéologies délétères depuis des décennies , comme l'enseignement gatuit  obligatoire , nouvelle fausse idole du monde contemporain , alors la veritable solution serait non pas de vendre l'école publique mais plutôt créer une jointventure public privé

Cette proposition n'est ni un gros mot ni une galéjade d'ailleurs en évoquant l’école, nous couvrons évidemment tout l’ensemble éducatif Marocain . Il rassemble des millions d’élèves et étudiants ainsi qu'un nombre considérable  d’enseignants. Un objectif raisonnable pour un peuple soucieux du bien commun qui serait de privatiser à moitié  ce mammouth. Si on se limite aux aspects économiques, les avantages seraient immenses. J’ai souvent montré que toute privatisation diminue les dépenses de moitié avec en sus l’amélioration de la qualité des services rendus. Plus la fonction à privatiser est importante plus il s’impose de la faire.

Le budget de l’Éducation nationale est de plusieurs millions de dirhams et l’importance de l’enjeu est immense. Vu l’énormité du mammouth des étapes seraient nécessaires, alors comment sen débarrasser ?

La collaboration public privé  pourrait commencer par le bon scolaire qui permettrait aux parents de s’adresser à l’école de leur choix ceci dans une saine concurrence. L’absence du bon scolaire est une véritable punition infligée aux parents qui choisissent l’éducation de leurs enfants et qui doivent payer deux fois : une fois par les impôts et ensuite en payant sur leurs deniers l’école de leur choix.

La mise jointventure public privé au stade  des universités serait relativement facile à faire. L’incroyable prospérité des universités américaines indépendantes avec la grande qualité de leur formation est bien connue. Les universités Marocaines  trouveraient les capitaux nécessaires pour se développer et retrouver le chemin de l’excellence. La création de jointventure public privé  , certains lycées  pourrait suivre et la suite s’enchainerait par étapes successives.

Si ce rêve ne se réalise pas, le mammouth risque de mourir à petit feu dans sa mauvaise graisse. Les principales victimes seront les moins favorisés qui ne savent pas ou ne peuvent pas échapper à son emprise. Les plus fortunés, les plus chanceux et les plus talentueux trouveront des solutions.

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