Rabat capitale politique et administrative du royaume depuis 1912 , la richesse culturelle, historique et touristique recélée par Rabat, mérite donc qu'on lui consacre beaucoup plus d'attention que les guides touristiques n'en accordent en général à cette cité, pourtant authentique ville marocaine, Il fait bon vivre à Rabat ,d'ailleurs de nombreux marocains profitent des liaisons faciles avec Casablanca pour vivre à Rabat et travailler à Casa. Que ce soit en train ou en voiture, il faut environ une heure. Historiquement la Ville au passé prestigieux et promises à un avenir ambitieux, Rabat et Salé condensent plus de deux millénaires d’Histoire.
Les premières traces d’occupation de la région remontent à plus de 2500 ans. A l’époque, les Phéniciens et leurs descendants Carthaginois font escale au nord-ouest de la côte africaine. Ils s’installent sur le haut d’une colline surplombant l’estuaire du fleuve Bou Regreg et y établissent des comptoirs.
Deux siècles plus tard, ils cèdent la place aux bâtisseurs de l’empire romain qui fondent la « Sala Colonia ». Cette colonie romaine, dont seule une partie des vestiges a été découverte à ce jour , sur l’emplacement actuel du « CHELLAH », déformation du nom latin de « SALA », qui était le nom donné par les romains au fleuve « BOU REGREG ».
Après l’occupation romaine, les berbères s’installent de part et d’autre du fleuve. Un couvent fortifié « RIBAT » érigé au Xe siècle par des moines soldats va donner son nom à la cité. Une ville côtière fortifiée donnera naissance à Salé, de l'autre côté du fleuve. Ancienne république indépendante de corsaires, à l’embouchure du Bou Regreg en face de Rabat, elle en est devenue un faubourg.
Au XIIe siècle, YACOUB el MANSOUR, souverain ALMOHADE, fortifie la ville en l’entourant de deux immenses murailles percées de cinq portes. Il fait ériger la « TOUR HASSAN » qui est en fait le minaret, jamais terminé, de ce qui devait être la plus grande mosquée du monde. Si l’on se réfère aux critères de l’architecture ALMOHADE (5 hauteurs pour 1 largeur), la tour qui mesure 44 mètres aurait du s’élever à plus de 80 mètres du sol. Elle a été construite à partir de 1199 sur le modèle de la KOUTOUBIA de MARRAKECH. C’est également YACOUB et MANSOUR qui nommera définitivement la ville « RIBAT el FATH » (Rabat de la victoire) pour la conquête de l'Espagne .
Le déclin de la ville suit la chute de cette dynastie et RABAT devient un repaire de brigands et de pirates avec l'installation des nouveaux colons qui arrivèrent de l'Andalousie.
Apres la fin du protectorat (1912-1956) et pour classer la ville au patrimoine mondial de l'humanité l'UNESCO a en effet retenu un ensemble divers de sites répartis dans toute la ville : le Jardin d’Essais et les jardins historiques, la ville moderne pour sa qualité architecturale et novatrice, le quartier des Habous de Diour Jamaâ, la médina, la Tour Hassan, la Kasbah des Oudayas, les remparts et les portes almohades et le site archéologique de Chellah etc.
De nos jours rabat se veut capitale moderne du pays et de sa région et une ville des lumières du savoir et du développement durable
dimanche 22 janvier 2017
Rabat capitale du Royaume du Maroc
vendredi 13 janvier 2017
L'Université Polytechnique de Benguérir est au cœur de la stratégie environnementale du Maroc
Située au cœur de la Nouvelle Ville Verte de Benguérir, l’Université Polytechnique Mohamed VI fera parti des pôles majeurs de recherche et développement en sciences environnementales au niveau mondial avec pour objectif le respect des principes de la qualité environnementale et du développement durable.
M.Mustapha Terrab, directeur général du groupe OCP (maître d’ouvrage du projet) a précisé que l’Université Polytechnique Mohamed VI constituera un fleuron national fonctionnant selon une démarche privilégiant la recherche-développement autour de pôles d’excellence et tissant des partenariats avec les universités nationales et étrangères les plus prestigieuses.
L’établissement universitaire dispensera entre autres des formations en énergies renouvelables, ingénierie chimique et en management industriel.
Une école supérieure d’architecture verra également le jour .
concernant les bourses ,les élèves méritants pourront bénéficier de bourses d’excellence, couvrant 25%, 50%, 75% ou 100% des frais de scolarité, attribuée en fonction des résultats au concours d'entrée à l'école pour l’ensemble de la scolarité.
Le cas d’élèves en difficulté financière sera examiné par la Commission des bourses qui pourra accorder une bourse sociale, pouvant couvrir 25%, 50%, 75% ou 100% des frais de scolarité, et tout ou partie des frais de logement, de nourriture.
Les bourses d’excellence et les bourses sociales sont cumulables
dimanche 8 janvier 2017
Agadir capitale du souss
Agadir (grenier collectif en amazigh ) est la sixième agglomération du pays après Casablanca, Rabat, Fès, Marrakech et Tanger. Historiquement on a parfois identifié Agadir avec l'ancien port de Russadir cité par Polybe. Ce n'est cependant qu'en 1505 que la ville entre dans l'histoire avec la construction, par un gentilhomme portugais, d'un fortin nommé Santa Cruz de Cap de Gué un peu au nord de la ville actuelle. Vendu en 1513 au roi du Portugal, le fort devient le centre d'une région soumise à l'autorité portugaise. Après plusieurs tentatives, le sultan saadien Mohammed ech Cheikh s'en emparera en 1541. Sous les Saadiens , Agadir connaît une réelle prospérité. On y débarque des draps, tandis que le port exporte du sucre de canne, des dattes, de la cire, des peaux brutes, de l'or, etc. L'extinction progressive de la culture de la canne à sucre, à partir du milieu du XVII siècle, marque le début de son déclin. Le voyageur Cochelet, qui visita la ville en 1819, n'y compte qu'une douzaine de maisons encore debout.La Kasba (forteresse) fut édifiée en 1540 par Mohammed ech Cheick pour servir de base d'attaque contre la forteresse portugaise. Craignant un retour offensif des Portugais, Moulay Abdallah la rebâtit en 1752 et y installa une garnison de 2000 hommes . Une inscription en arabe et en hollandais rappelle que les Pays-Bas y installèrent un comptoir en 1746.
Ravagée par un tremblement de terre en 1960, la ville a été entièrement reconstruite, elle est aujourd’hui une des plus grandes stations balnéaires du Maroc grâce a son climat exceptionnellement doux tout au long de l’année .
Son principal événement culturel est «le festival de Timitar, festival des musiques amazighes et des musiques du monde », il se tient tous les étés, depuis sa création en juillet 2004 , mais aussi le concert de la tolérance depuis 2006 avec la participation d'artistes internationaux et nationaux.